Est ce que la sodomie fait grossir les fesses ?

Table des matières

La sodomie est une pratique sexuelle qui implique la pénétration anale avec un pénis, un sexetoy ou tout autre objet. Cette pratique est devenue de plus en plus courante et populaire, mais beaucoup de questions et de mythes entourent encore son impact sur le corps, notamment sur la taille des fesses.

Il est important de préciser que la sodomie en elle-même ne fait pas grossir les fesses.

La sodomie fait-elle grossir les fesses ? Les faits scientifiques

Un mythe populaire suggère que la sodomie pourrait augmenter la taille des fesses en raison des mouvements ou des frictions pendant l’acte. Cependant, cette croyance est infondée et ne repose sur aucune preuve scientifique. Voici pourquoi :

Les déterminants de la taille des fesses

La taille et la forme des fesses sont principalement influencées par trois facteurs :

    • Génétique : Vos gènes déterminent la répartition de la graisse corporelle et la structure musculaire de vos fesses. Certaines personnes ont naturellement des fesses plus rondes ou volumineuses en raison de leur patrimoine génétique.
    • Graisse corporelle : Les fesses sont une zone de stockage de graisse, particulièrement chez les femmes en raison des œstrogènes, qui favorisent l’accumulation de graisse dans cette région.
    • Musculature : Les muscles fessiers (grand, moyen et petit fessier) peuvent être développés par des exercices comme les squats ou les fentes, mais la sodomie n’a pas d’impact significatif sur leur croissance.

La sodomie implique des contractions musculaires mineures dans la zone fessière, mais celles-ci sont insuffisantes pour provoquer une hypertrophie musculaire ou une augmentation de la graisse. Une étude d’AlterHéros confirme que les rapports anaux n’ont aucun effet sur la forme ou la taille 

Origine du mythe

Ce mythe peut provenir de la culture populaire ou de l’imagerie pornographique, qui associe souvent la sodomie à des fessiers rebondis. Cependant, ces représentations reflètent des choix esthétiques ou chirurgicaux (comme la glutéoplastie) plutôt qu’un effet direct de la pratique anale.

La sodomie modifie-t-elle la silhouette des hanches ?

Un autre mythe courant suggère que la sodomie pourrait élargir les hanches. Cette idée est également infondée.

Factors influençant la forme des hanches

La silhouette des hanches est déterminée par :

  • Hormones : Les œstrogènes, sécrétés en plus grande quantité pendant la puberté, élargissent naturellement les hanches chez les femmes pour préparer le corps à une éventuelle grossesse.
  • Structure osseuse : La largeur du bassin est fixée par la génétique et ne peut être modifiée par des pratiques sexuelles.
  • Mode de vie : Une alimentation riche ou un manque d’exercice peut augmenter la graisse autour des hanches, mais cela n’a aucun lien avec la sodomie.

Comme pour les fesses, la sodomie n’a pas d’impact mesurable sur la forme des hanches. Les contractions musculaires ou les mouvements associés à la pénétration anale ne sont pas suffisamment intenses pour modifier la structure corporelle.

Est ce que la sodomie élargit l’anus ?

Une préoccupation fréquente concerne l’impact de la sodomie sur la forme de l’anus ou le fonctionnement du transit intestinal. Avec une pratique appropriée, la sodomie est sans danger pour ces aspects. Voici un examen détaillé.

La forme de l’anus reste inchangée

L’anus est composé de deux sphincters (externe et interne), des muscles puissants et élastiques conçus pour se contracter et se relâcher. Après un rapport anal, l’anus reprend sa forme initiale, sans élargissement permanent. Une étude de la Société Nationale Française de Colo-Proctologie (SNFCP) confirme que la sodomie, lorsqu’elle est pratiquée correctement, n’augmente pas le risque de modifications de la forme de l’anus ou d’incontinence anale, sauf dans des cas extrêmes comme des pratiques fréquentes et intenses (par exemple, fist-fucking).

Les mythes sur un « élargissement » de l’anus proviennent souvent d’une mauvaise compréhension de l’anatomie. Avec une préparation adéquate (lubrification, relaxation, progression lente), les tissus anaux restent intacts et élastiques.

Pourquoi le mythe de l’élargissement persiste-t-il ?

Le mythe selon lequel la sodomie élargit l’anus provient souvent d’une méconnaissance de l’anatomie et de représentations exagérées dans les médias ou la pornographie. Ces sources peuvent donner l’impression que l’anus devient « lâche » ou perd sa tonicité après des rapports anaux répétés. Cependant, ce n’est pas le cas. Les seules situations où des dommages aux sphincters peuvent survenir incluent des pratiques extrêmes, comme le fisting anal intensif ou répétitif sans préparation adéquate, ou des pénétrations brutales sans lubrifiant. Ces cas sont rares et évitables avec des précautions appropriées.

Une autre source de confusion est la sensation temporaire de relâchement après un rapport anal. Après une pénétration, les muscles anaux peuvent rester détendus pendant un court moment, mais ils se retendent naturellement en quelques heures. Cette sensation temporaire ne doit pas être confondue avec un changement permanent.

Impact sur le transit intestinal

La sodomie n’a pas d’effet à long terme sur le transit intestinal. Cependant, certains points méritent d’être clarifiés :

    • Effet temporaire de l’éjaculation interne : Une éjaculation dans l’anus peut provoquer des spasmes ou une sensation de « lavement », car le corps cherche à expulser le sperme. Ces effets disparaissent généralement en quelques heures.
    • Résidus fécaux : Le rectum est un lieu de transit, pas de stockage. Quelques résidus peuvent être présents, mais un lavement préalable (avec une poire ou une douche anale) peut réduire ce risque. Cela dit, la présence de résidus est naturelle et ne doit pas être source de honte.
    • Irritations potentielles : Une sodomie mal préparée (manque de lubrifiant ou pénétration brutale) peut causer des irritations temporaires, mais celles-ci n’affectent pas le fonctionnement intestinal à long terme.

Pour éviter tout inconfort, pratiquez des exercices de contraction/décontraction du sphincter avant l’acte pour favoriser la relaxation. Si des douleurs ou des troubles digestifs persistent après la sodomie, consultez un proctologue pour exclure des problèmes comme des hémorroïdes ou des fissures anales.

Précautions pour la santé anale

Pour protéger l’anus et le transit intestinal :

    • Utilisez un lubrifiant adapté (à base d’eau ou de silicone, jamais de vaseline avec des préservatifs).
    • Évitez les pénétrations brutales et progressez lentement.
    • Ne passez jamais de l’anus au vagin sans changer de préservatif ou nettoyer soigneusement pour éviter les infections bactériennes.
    • En cas de conditions proctologiques (hémorroïdes, fissures), consultez un médecin avant de pratiquer.

Conseils pour une sodomie sûre et plaisante

La sodomie peut être une source de plaisir si elle est pratiquée avec soin et respect. Voici des conseils pour une expérience sécurisée :

Consentement et communication

Le consentement mutuel est non négociable. Discutez des envies, des limites et des appréhensions avec votre partenaire. Une communication ouverte, comme « Es-tu à l’aise avec ça ? » ou « Dis-moi si ça va trop vite », crée un climat de confiance.

Préparation et lubrification

L’anus ne se lubrifie pas naturellement, contrairement au vagin. Utilisez un lubrifiant à base d’eau ou de silicone en quantité généreuse pour réduire les frictions. Commencez par des caresses externes ou un anulingus pour détendre les muscles, puis progressez lentement avec un doigt ou un petit jouet avant une pénétration plus profonde.

Hygiène

Nettoyez la zone anale avec un savon doux avant l’acte. Un lavement léger peut être effectué pour plus de confort, mais il n’est pas obligatoire. Utilisez des préservatifs pour réduire les risques d’infections sexuellement transmissibles (IST).

Positions adaptées

Choisissez des positions qui favorisent le contrôle et la relaxation, comme la cuillère (allongés côte à côte) ou l’Andromaque (la personne pénétrée au-dessus). Ces positions permettent de gérer la profondeur et le rythme.

Déconstruire les mythes autour de la sodomie

Outre le mythe de l’augmentation des fesses, d’autres idées reçues circulent :

    • La sodomie est toujours douloureuse : Avec une préparation adéquate, elle peut être agréable et sans douleur.
    • Elle est réservée aux hommes homosexuels : Tout le monde, indépendamment de l’orientation sexuelle, peut pratiquer la sodomie.
    • Elle cause des dommages permanents : Pratiquée correctement, elle ne modifie ni l’anus ni le transit intestinal à long terme. Lien 

FAQ : Tout savoir sur la sodomie et ses effets

La sodomie suscite de nombreuses questions et idées reçues. Voici les réponses aux interrogations les plus fréquentes pour clarifier les mythes et fournir des informations fiables sur la sécurité, l’hygiène et les impacts physiques de cette pratique sexuelle.

1. La sodomie peut-elle vraiment faire grossir les fesses ?

Non, la sodomie ne fait pas grossir les fesses. La taille et la forme des fesses sont déterminées par la génétique, la graisse corporelle et le développement musculaire (via des exercices comme les squats). Les contractions musculaires mineures pendant la pénétration anale sont insuffisantes pour provoquer une augmentation de volume, comme le confirment des sources comme AlterHéros.

2. La sodomie élargit-elle les hanches ?

Non, la sodomie n’a aucun impact sur la silhouette des hanches. La largeur des hanches est influencée par les hormones (œstrogènes), la structure osseuse et le mode de vie, mais pas par les pratiques sexuelles. Ce mythe est souvent lié à des croyances populaires sans fondement scientifique.

3. La sodomie modifie-t-elle la forme de l’anus de façon permanente ?

Non, l’anus est composé de muscles élastiques (sphincters externe et interne) qui reprennent leur forme initiale après un rapport anal. Selon la Société Nationale Française de Colo-Proctologie (SNFCP), la sodomie pratiquée correctement, avec lubrifiant et progression lente, ne cause pas d’élargissement permanent ni d’incontinence, sauf dans des cas extrêmes (comme le fisting intensif sans préparation).

4. La sodomie affecte-t-elle le transit intestinal ou les selles ?

La sodomie n’a pas d’effet à long terme sur le transit intestinal. Une éjaculation interne peut provoquer des spasmes temporaires ou une sensation de « lavement », mais ces effets disparaissent rapidement. Des résidus fécaux peuvent être présents, car le rectum est une zone de transit, mais un lavement préalable peut réduire ce risque. En cas d’irritations ou de douleurs persistantes, consultez un proctologue.

5. La sodomie est-elle toujours douloureuse ?

Non, la sodomie peut être agréable si elle est pratiquée avec soin. Une préparation adéquate (lubrification généreuse, relaxation musculaire, progression lente) et une communication ouverte minimisent l’inconfort. La douleur est un signal d’arrêt : ralentissez ou stoppez immédiatement si elle survient.

6. Quels sont les risques de la sodomie pour la santé ?

Les risques incluent des micro-déchirures, des irritations, ou la transmission d’infections sexuellement transmissibles (IST) si aucun préservatif n’est utilisé. Une mauvaise hygiène ou un manque de lubrifiant peut également causer des infections bactériennes. Pour minimiser ces risques, utilisez un lubrifiant à base d’eau ou de silicone, un préservatif, et pratiquez une hygiène rigoureuse.

7. Faut-il utiliser un lavement avant la sodomie ?

Un lavement n’est pas obligatoire, mais il peut accroître le confort en réduisant la présence de résidus fécaux. Utilisez une poire à lavement avec de l’eau tiède et évitez les solutions agressives. Une douche et un nettoyage externe avec un savon doux suffisent souvent pour se sentir à l’aise.

8. Quels lubrifiants sont recommandés pour la sodomie ?

Privilégiez les lubrifiants à base d’eau ou de silicone, qui sont sûrs avec les préservatifs et les jouets sexuels. Évitez la vaseline, car elle dégrade le latex et peut retenir des bactéries. Appliquez généreusement et renouvelez au besoin pendant l’acte.

9. La sodomie est-elle réservée à certains groupes ?

Non, la sodomie est une pratique accessible à tous, indépendamment de l’orientation sexuelle ou du genre. Elle peut être explorée par quiconque est curieux, dans un cadre consenti et sécurisé.

10. Comment s’assurer que la sodomie est consensuelle ?

Le consentement est essentiel. Discutez ouvertement avec votre partenaire avant l’acte pour connaître ses envies, ses limites et ses appréhensions. Utilisez des phrases comme « Es-tu à l’aise avec ça ? » ou « Veux-tu qu’on ralentisse ? ». Un mot ou un signal de sécurité (ex. « stop » ou taper deux fois) doit être établi pour arrêter immédiatement si nécessaire.

11. La sodomie peut-elle causer des hémorroïdes ou des fissures anales ?

Une sodomie mal pratiquée (sans lubrifiant ou trop brutale) peut aggraver des hémorroïdes existantes ou causer des fissures anales. Cependant, avec une préparation adéquate, ces risques sont minimes. Si vous avez des antécédents de troubles proctologiques, consultez un médecin avant de pratiquer.

12. Peut-on passer de l’anus au vagin pendant un rapport ?

Non, il ne faut jamais passer directement de l’anus au vagin sans changer de préservatif ou nettoyer soigneusement, car cela peut transférer des bactéries et causer des infections comme la vaginose bactérienne. Utilisez des préservatifs distincts pour chaque zone.

13. Quelles positions sont idéales pour une sodomie confortable ?

Les positions comme la cuillère (allongés côte à côte) ou l’Andromaque (personne pénétrée au-dessus) sont idéales, car elles permettent de contrôler la profondeur et le rythme. Commencez par des positions où le receveur peut guider l’intensité pour plus de confort.

14. La sodomie peut-elle provoquer une incontinence anale ?

Non, la sodomie pratiquée correctement ne cause pas d’incontinence. Les sphincters anaux sont robustes et retrouvent leur tonicité après l’acte. Seules des pratiques extrêmes et répétées (comme le fisting sans précaution) pourraient poser un risque, mais cela est rare.

15. Comment surmonter la gêne liée à la sodomie ?

La gêne peut venir de tabous culturels ou de craintes liées à l’hygiène. Une communication honnête avec votre partenaire, une préparation soignée (douche, lavement si souhaité) et une progression lente peuvent réduire l’anxiété. Rappelez-vous que la sodomie est une pratique naturelle et que les résidus fécaux éventuels ne doivent pas être source de honte.