Après leur étreinte brûlante dans la petite salle privée, Valérie et Laurent reprirent leur souffle, encore tremblants. Valérie ajusta sa robe rouge, passa ses doigts dans ses cheveux ébouriffés et remit son masque vénitien avec un sourire satisfait. Laurent, chemise reboutonnée mais encore ouverte sur le torse, lui tendit la main.
« On retourne profiter de la soirée ? » demanda-t-il, la voix rauque.
« Absolument », répondit-elle en l’embrassant rapidement, « j’ai faim… et soif. »
Ils sortirent dans le grand salon, où la fête battait toujours son plein. Les masques, la musique sensuelle, les corps qui se frôlaient : tout était encore plus électrique qu’à leur arrivée. Valérie et Laurent se servirent du champagne et des petits-fours, riant comme des adolescents pris en faute, leurs regards complices disant tout. Ils s’assirent sur une banquette, derrière une des tables de la soirée.
De temps en temps, elle effleurait sa cuisse sous la table, ou il glissait une main possessive sur sa hanche, rappelant silencieusement ce qu’ils venaient de vivre.
C’est alors qu’ils les revirent : le couple de la fenêtre.
La femme, masque noir toujours en place, portait désormais une robe courte en latex rouge sang, si moulante qu’on voyait clairement la forme d’un bijou scintillant entre ses fesses : un plug anal à la base ornée d’un gros cristal rouge. L’homme, costume impeccable, la tenait par la taille, un sourire carnassier aux lèvres.
Le couple s’approcha lentement, comme s’ils avaient attendu ce moment.
« On peut se joindre à vous ? » demande l’homme.
« On vous a bien regardés tout à l’heure », murmura la femme d’une voix chaude, « vous étiez… magnifiques. »
Valérie, un sourcil levé, sourit. « Et vous, vous n’avez pas été très discrets non plus. »
Ils invitèrent le couple à s’assoir sur la banquette à coté d’eux.
L’homme rit doucement. « On voulait vous rendre la pareille. »
Sans un mot de plus, la femme se tourna vers son partenaire, l’embrassa avec une passion évidente, puis se pencha en avant sur la banquette, relevant sa robe courte juste assez pour révéler le plug scintillant. Elle écarta légèrement les jambes, cambrant le dos avec une lenteur calculée, offrant une vue parfaite sur le bijou qui brillait entre ses fesses rondes. L’homme, derrière elle, défit sa braguette, libérant son sexe déjà dur, remonta la robe de la femme sur ses fesses et entra en elle d’un mouvement fluide.
Valérie et Laurent, assis côte à côte, ne perdaient pas une miette du spectacle. La femme tournait parfois la tête vers eux, ses yeux brillant derrière le masque, un sourire provocant aux lèvres. À chaque poussée de son partenaire, le plug bougeait légèrement, scintillant sous les lumières tamisées, et elle gémissait juste assez fort pour qu’ils entendent. Elle voulait les exciter, les aguicher, leur montrer qu’elle savait exactement l’effet qu’elle produisait.
Valérie, la main posée sur la cuisse de Laurent sous la table, sentit son sexe durcir à nouveau contre sa paume. Elle serra doucement, ses yeux rivés sur la scène. Laurent, la mâchoire crispée, murmura à son oreille : « Elle fait exprès… et ça marche. »
Valérie répondit en glissant sa main plus haut, effleurant sa braguette. « Je sais… et j’adore ça. »
Le couple accéléra, la femme poussant des gémissements plus forts, ses mains écartant davantage ses fesses pour montrer le plug qui bougeait à chaque coup de reins. Elle croisa le regard de Valérie, un éclat de défi dans les yeux, et sourit avant de fermer les paupières, emportée par le plaisir.
La femme, toujours à califourchon sur son partenaire, dos à lui, les jambes écartées de chaque côté de ses cuisses, continuait de bouger lentement, son corps ondulant comme une vague. Le plug à cristal rouge scintillait à chaque mouvement, parfaitement visible entre ses fesses, et elle savait exactement l’effet que ça produisait sur Valérie et Laurent, assis juste en face, à moins d’un mètre.
Valérie, les joues rosies par l’alcool et l’excitation, serrait la main de Laurent sous la table, ses doigts entrelacés aux siens, son autre main posée sur sa propre cuisse, remontant imperceptiblement sa robe. Laurent, la mâchoire crispée, ne perdait pas une miette du spectacle : la façon dont le sexe de l’homme entrait et sortait du vagin trempé de sa partenaire, le bruit humide de leurs corps, les gémissements étouffés de la femme qui, de temps en temps, rouvrait les yeux pour croiser ceux de Valérie avec un sourire provocant.
L’homme, sentant le regard de Valérie posé sur eux, ralentit délibérément ses coups de reins, laissant le temps à chacun de bien voir le plug s’enfoncer et ressortir légèrement à chaque mouvement. Il glissa une main sous la robe de sa compagne, par devant cette fois, et commença à caresser son clitoris en cercles lents, la faisant trembler. La femme rejeta la tête en arrière, ses cheveux cascadant sur l’épaule de son partenaire, et laissa échapper un gémissement plus fort, presque théâtral, destiné clairement aux deux spectateurs.
Valérie, incapable de rester sage plus longtemps, lâcha la main de Laurent et remonta discrètement sa propre robe, écartant légèrement les cuisses sous la table. Laurent, comprenant immédiatement, glissa sa main entre ses jambes, trouvant son sexe déjà trempé. Il la caressa lentement, ses doigts effleurant son clitoris, puis entrant en elle, imitant le rythme du couple en face. Valérie mordit sa lèvre pour ne pas gémir trop fort, ses yeux rivés sur la femme qui, maintenant, les regardait fixement, un sourire carnassier aux lèvres.
Le couple accéléra, la femme se cambrant davantage, ses seins pressés contre le tissu tendu de sa robe, le plug scintillant à chaque poussée plus profonde. Elle tendit une main vers Valérie, un geste simple mais lourd de sens : viens plus près. Valérie, le cœur battant, se pencha légèrement en avant, ses lèvres à quelques centimètres de celles de la femme masquée. Elles ne s’embrassèrent pas, pas encore, mais leurs souffles se mêlèrent, chauds et rapides.
L’homme, sentant le jeu monter d’un cran, attrapa les hanches de sa partenaire et la pilonna plus fort, le plug bougeant à chaque coup, ses doigts toujours sur son clitoris. Valérie, submergée, glissa sa main libre sous la table pour saisir le sexe de Laurent à travers son pantalon, le pressant fermement. Laurent, à son tour, accéléra ses doigts en elle, ses phalanges la remplissant pendant que son pouce frottait son clitoris.
Les quatre respiraient au même rythme, leurs regards enchaînés, le plaisir montant en miroir. La femme masquée fut la première à craquer : elle jouit bruyamment, son corps secoué de spasmes, son vagin pulsant autour du sexe de son partenaire, ses yeux roulant derrière son masque. L’homme la suivit presque immédiatement, grognant en se vidant profondément en elle, son corps tremblant contre le sien.
Valérie et Laurent, excités au-delà des mots par ce spectacle à portée de main, se regardèrent un instant, un sourire complice aux lèvres. La nuit venait de prendre une tournure encore plus brûlante.

